Le Jocker au Festival de Venise : qui a écrit la musique du film?
Le Jocker : un fim prisé au festival de Venise
Ces dernières années, les films inspirés de bandes dessinées ont le vent en poupe. Il y a juste une dizaine de jours que le Jocker de Todd Phillips et de Scott Silver a débuté sa marche glorieuse sur les écrans. Même saturé de terreur et de violence, le film raconte le destin d’un humoriste égaré qui commence une lente dissidence dans la folie après avoir été rejeté par la société.
Joachin Phoenix dans le rôle du Jocker
En effet, le fil conducteur dans le sujet du film, c’est la bataille éternelle entre le Bien et le Mal.
À travers la transformation virulente d’un homme ordinaire en un criminel cruel, Warner Bros présente avec brio une histoire triste et émouvante. Par conséquent, on reste cloué sur le siège en s’attendant à la fin qui doit nous mettre en garde.
L’humoriste Arthur Fleck se sent rejeté par la société
Un super méchant ou une victime
Il est vrai qu’en regardant le thriller psychologique américain, on se pose un tas de questions sur l’origine de la folie et ses débouchés à la violence. Todd Phillips réussit d’éveiller de l’empathie chez le spectateur envers un homme troublé, écrasé par l’ignorance de la société.
Folie et violence
Le personnage vit une transformation dévastatrice
D’ailleurs, malgré les « ténèbres » dans lesquelles on plonge pendant la séance du Jocker, un détail atténue l’ambiance : c’est la musique provenant d’un violoncelle.
Éviedemment, le but principal des créateurs est de réduire l’obscurité par une mélodie tendre et sensible. Ainsi, la composition Erupting Light de la violoncelliste islandaise Hildur Guðnadóttir touche au plus profond de l’âme.
L’islandaise devant le public
Hildur Guðnadóttir et la musique du Jocker
Malgré que visiblement, la jeune musicienne est une femme radieuse, elle avoue posséder certains traits du caractère du personnage d’Arthur Fleck, le Jocker. Mais, au lieu de les exprimer par violence, elle les transforme en musique d’affection.
Depuis l’âge de 5 ans, Hildur Guðnadóttir joue du violoncelle et écrit de la musique. Avant de s’occuper du soundtrack du film, elle a créé quelques morceaux électroacoustiques et des albums solo. La jeune musicienne a collaboré aussi dans le film Marie-Madeleine en 2018 et dans la bande Tchernobyl qui a remporté le prix Emmy.
Hildur Guðnadóttir écrit la musique du film Tchernobyl
Après avoir lu le scénario du film, Hildur Guðnadóttir s’est laissé emporter par le personnage du Jocker et a commencé à écrire un requiem tendre et mélancolique. Elle a essayé d’entrer dans la peau du méchant pour pouvoir exprimer les problèmes d’une personne solitaire, marginal et macabre. Notamment, les vibrations des cordes de l’instrument nous donnent la chair de poule.