Vers des sources d’énergie renouvelable – les alternatives du futur
Dans un monde de plus en plus conscient de son empreinte environnementale, la question de l’énergie verte est au cœur même des débats écologiques. L’exploitation des ressources non renouvelables va mains dans la main avec un impact catastrophique sur la planète. Les deux, humains et politiques internationales essayent d’y remédier. On ne s’étonne plus alors de voir les énergies naturelles prendre la part belle de la consommation d’énergie totale. Celle-ci n’a pas cessé d’augmenter durant ces dernières décennies. En France, à l’heure actuelle, elle représente « 13,1 % de la consommation d’énergie primaire et 19,1 % de la consommation finale brute d’énergie. » Cette statistique sur les Chiffres clés des énergies renouvelables, nous amène à faire un récap’ sur les principales sources d’énergie renouvelable et leur état actuel.
À mi-chemin entre énergies non renouvelables et énergies vertes
Énergie solaire
Les panneaux photovoltaïques, on en est déjà bien familiers. Leur rôle est notamment de capter les rayons solaires, afin de les transformer par la suite en énergie électrique. Produite grâce aux cellules photovoltaïques, cette énergie n’est pourtant pas la seule d’origine solaire. Il y a encore celle qui thermique et sert plutôt à des fins chauffantes. Or, si l’énergie solaire reste plutôt sous-exploitée en France, c’est sans doute un résultat de son caractère intermittent. L’irrégularité de l’ensoleillement n’est pourtant que l’un des infimes limites de l’énergie solaire. Enfin, la science fait des progrès constants en matière de rendement et stockage de cette ressource.
L’énergie des rayons solaires – source renouvelable mais intermittente
Énergie éolienne
Source d’énergie d’origine assez ancienne, l’éolienne n’est qu’un moulin à vent qui vit sa seconde jeunesse. Une jeunesse où il est plus performant que jamais auparavant, il faut le dire. Reliée à un générateur, l’éolienne se sert de l’énergie cinétique du vent pour fonctionner. Suite à son intermittence cependant, on a plus l’intérêt d’exploiter les éoliennes offshore, installées en mer où les mouvements du vent sont plus dynamiques. Les éoliennes onshore (sur terre) sont plus faciles à installer, mais moins efficaces et même parfois inutiles en termes de rendement. Sinon, elles étaient la troisième énergie renouvelable la plus exploitée en France pour l’année 2020.
Énergie éolienne pour profiter des mouvements de l’air
Énergie hydraulique/pneumatique
Pareil à l’éolienne, le système hydraulique est aussi le produit d’une énergie cinétique, mais cette fois-ci celle des mouvements de l’eau. C’est en fait, la deuxième source d’énergie renouvelable la plus exploitée en France et la première dans le monde. S’il s’agit le plus souvent de barrages qui récupèrent de l’eau et la redistribuent pour faire tourner des turbines, ce mécanisme de production d’énergie hydraulique n’est pas le seul. N’importe quel mouvement d’origine aquatique aurait le même effet – courants marins, marées, fleuves, vagues, houles, etc.
Par ailleurs, il y a également l’énergie pneumatique qui repose sur le même principe de fonctionnement. Sauf qu’elle est, quant à elle, alimentée non pas par des fluides, mais par la mécanique de l’air comprimé. Son plus grand atout – la possibilité de transport et de stockage – un domaine qui reste encore à conquérir pour la plupart des énergies renouvelables.
L’hydraulique et le pneumatique – engager l’eau, comme l’air dans la production d’énergie verte
La biomasse
Première source d’énergie « verte » en France, la biomasse et le bois en particulier, sont largement exploités. Produit de la combustion de matières organiques (bois, végétaux, déchets organiques), la biomasse est à l’origine utilisée pour produire de la chaleur et par la suite, de l’électricité. Aujourd’hui pourtant, ce n’est pas son seul et unique usage. En dehors du processus de combustion, les déchets organiques se voient également transformés par un processus de méthanisation. Son résultat – le biocarburant qui est une excellente alternative durable au gaz naturel.
La biomasse – première source renouvelable en France
L’énergie géothermale
L’énergie géothermale à la fin, est puisée dans les chaleureux profondeurs de la terre. À son origine, la désintégration radioactive des atomes dans les roches. S’il n’est pas tributaire des conditions météorologiques, ce type d’énergie dépend pourtant, de certains facteurs géologiques. Pour les plus ambitieux projets, comme la production d’électricité verte, il faut creuser en profondeur de 2,500 m. Plus on remonte dans les couches terrestres, moins l’envergure des projets serait importante.
L’énergie géothermale oui, mais il faut creuser en profondeur